Mon premier Marciac, je m’en rappelle encore, c’était pour fêter mon bac. Le suivant, ce fut pour y travailler, en backstage pour Newloc Toulouse. Cela fait vingt-six ans, que nous transhumons chaque été, à Marciac, pour environ trois semaines de travail. L’été 2020, avec le monde de la culture quasi à l’arrêt, fut notre premier été sans Marciac. He bien, cela manque terriblement. Cette année, bien que le Festival soit plus court, nous avons tous été heureux de nous retrouver et de retravailler ensemble.
C’est donc environ trois semaines de festival, avec un IN le chapiteau et un OFF, la place et autres extérieurs. Un festival de cette envergure nécessite une longue préparation en amont. Nous faisons la régie Backline complète. Dans un premier temps, nous étudions les fiches techniques, qui déterminent les besoins de chaque artiste, puis nous compilons le tout et établissons un listing global et journalier du matériel à fournir et à mettre en oeuvre sur toutes les scènes et tous les lieux.
Le BACKLINE, ce n’est pas uniquement la fourniture des instruments, nous sommes aussi prestataires techniques. Ces prestations consistent à mettre en place les instruments, pour que les artistes, n’ai plus qu’à s’installer et à jouer. Évidemment, grand nombre d’artistes peaufinent les réglages de leur instruments.
JIM, c’est de longues plages horaires de travail. Mais aussi des moments de détente partagés, des planchas, des apéros, des afters, qui permettent de décompresser et de resserrer les liens de l’équipe. Chaque équipe rivalise d’ingéniosité, pour proposer son thème de plancha. Le backline café nous régale de ses cocktails pour nos afters tardifs. C’est aussi des moments de fatigue, des nuits très courtes, des siestes impromptues dès que l’on a un temps mort.
Mais malgré tout, on y revient et on prend plaisir à y revenir. Chaque édition se ressemble, mais est différente à la fois… Comme l’a dit Ornette coleman. « Le jazz est la seule musique dans laquelle la même note peut être jouée nuit après nuit tout en étant différente à chaque fois »
Que dire en conclusion, à part : à l’année prochaine à Marciac !